La STIB renonce à chasser les jeunes... Mais pas les mendiants
J'allais écrire ce billet pour vous parler de cette annonce invraisemblable selon laquelle la STIB prévoyait de diffuser de la musique classique en soirée dans le but de chasser les jeunes qui "n'aiment pas beaucoup" ce style de musique.
Après quelques recherches, je constate avec un certain soulagement soulagement que le tollé qui a suivi cette annonce a conduit la société bruxelloise de transport en commun à se rétracter. Soulagement ponctué d'une légère déception, je l'avoue, tant cette mesure cadrait parfaitement avec le surréalisme de ce qu'on aurait pu appeler l'ambitieuse politique musicale de la STIB.
Par contre, la précédente mesure n'avait pas fait grand bruit. Il s'agissait de l'interdiction "soft" de la mendicité dans les métros, sous couvert de souci pour le confort auditif de ses usagers (pardon, de ses clients). Tout au plus avait-elle été présentée par les media traditionnels comme une initiative positive et originale. Mais s'en prendre aux jeunes, c'est le péché suprême, la marque satanique de la pédophobie, comme disait ce bon vieux Pierre.
On comprendra aisément que je ne suis pas vraiment partisan de l'esprit de cette politique anti-jeunes aux relents sécuritaires. Mais je m'étonne simplement qu'une mesure aussi peu coercitive (après tout, il ne s'agit que de passer de la musique classique) ait suscité un tel émoi, quand une autre, faussement sympathique et d'autant plus insidieuse, et s'attaquant directement à des personnes souffrant d'exclusion comme les mendiants ou les sans-papiers, n'a quasiment pas provoqué le moindre froncement de sourcil.
A lire, sur le même sujet :
- L'excellent article du CEMAB
- Notre réaction au reportage du 13 mai du JT de la RTBF
Après quelques recherches, je constate avec un certain soulagement soulagement que le tollé qui a suivi cette annonce a conduit la société bruxelloise de transport en commun à se rétracter. Soulagement ponctué d'une légère déception, je l'avoue, tant cette mesure cadrait parfaitement avec le surréalisme de ce qu'on aurait pu appeler l'ambitieuse politique musicale de la STIB.
Par contre, la précédente mesure n'avait pas fait grand bruit. Il s'agissait de l'interdiction "soft" de la mendicité dans les métros, sous couvert de souci pour le confort auditif de ses usagers (pardon, de ses clients). Tout au plus avait-elle été présentée par les media traditionnels comme une initiative positive et originale. Mais s'en prendre aux jeunes, c'est le péché suprême, la marque satanique de la pédophobie, comme disait ce bon vieux Pierre.
On comprendra aisément que je ne suis pas vraiment partisan de l'esprit de cette politique anti-jeunes aux relents sécuritaires. Mais je m'étonne simplement qu'une mesure aussi peu coercitive (après tout, il ne s'agit que de passer de la musique classique) ait suscité un tel émoi, quand une autre, faussement sympathique et d'autant plus insidieuse, et s'attaquant directement à des personnes souffrant d'exclusion comme les mendiants ou les sans-papiers, n'a quasiment pas provoqué le moindre froncement de sourcil.
A lire, sur le même sujet :
- L'excellent article du CEMAB
- Notre réaction au reportage du 13 mai du JT de la RTBF
1 commentaires:
La plupart de tes liens ne marchent pas. Ceux vers la Libre, je crois.
Intéressant, l'article. Dodo.
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