Bemba à Charleroi, Van Cau à Kinshasa: le temps de l'exil a sonné
C'est une information exclusive que nous sommes aujourd'hui en mesure de vous annoncer.
D'après des témoignages convergents de la part de personnes proches des deux intéressés, l'on a appris que Messieurs Jean-Claude Van Cauwenberghe et Jean-Pierre Bemba se préparaient activement à échanger leurs positions respectives pour une durée indéterminée...
On le sait, les deux hommes sont dans la tourmente.
De son côté, Van Cau a visiblement reçu le coup fatal à sa carrière suite à l'affaire de la caisse noire mais il se dit désormais que son intégrité physique serait en danger.
En effet, ayant appris comme tout le monde l'existence d'une caisse noire qui aurait entre autres profité à certains pour s'adonner à une partie de chasse dans une République acceuillante de l'ex-URSS, les membres de la fameuse milice de l'intercommunale ICDI auraient été pris de jalousie en constatant qu'ils n'avaient en rien bénéficier des plaisirs de cette caisse.
Contacté ce matin par nos soins, un responsable de la milice carolorégienne a souhaité réagir: "nous confirmons notre énorme déception par rapport à ce que nous considérons comme une véritable injustice, surtout quand on connaît les services rendus à M Van Cauwenberghe par nos hommes. Ceci dit, nous n'avons pas encore décidé des actions à mener pour venger cette injustice, mais cela pourrait bien entendu se faire sous la forme du recours à la force".
Quant à Jean-Pierre Bemba, étant sous le coup d'un mandat d'arrêt pour "haute trahison" à la suite de la sortie de ses milices la semaine dernière à Kinshasa, il avait été annoncé voici quelques jours qu'il allait quitter le pays pour se réfugier en Europe, probablement au Portugal.
D'emblée, il faut savoir que Van Cau et Bemba s'était fréquenté à de nombreuses reprises dans le passé. Le carolo étant étudiant en droit à l'ULB et le congolais finalisant une licence à l'ICHEC, ils avaient en effet souvent eu l'occasion de partager une bonne bière au cercle "carolo" de l'ULB.
Cependant, loin des guindailles d'antan et de l'eau -ainsi que de l'argent sale- ayant coulé sous les ponts de la Sambre et du Congo depuis lors, nos deux futurs exilés s'étaient pour ainsi dire perdus de vue...jusqu'à ce que leur destin les rapproche.
En effet, selon nos sources, Messieurs Bemba et Van Cauwenberghe vont entamer dès que possible une période d'exil (politique) sous la forme d'un échange d'habitat.
Pratiquement, les deux hommes s'étaient inscrits il y a quelques jours sur le site taxistop pour sonder le service Homelink qui propose à tout un chacun d'échanger quelques temps son habitat avec celui d'un autre; et il s'avère en définitive que les deux protagonistes ont conclu un accord pour faire bénéficier à l'autre du confort et de l'appaisement de leur milieu de vie.
En clair, dès que les derniers détails seront finalisés, Jean-Claude Van Cauwenberghe rejoindra la résidence de Jean-Pierre Bemba à Kinshasa alors que ce dernier mettra le cap vers la résidence de l'(ex) homme fort de Charleroi.
Voilà qui est aussi un arrangement diplomatique rondement mené.
De fait, de source très fiable, nous avons appris hier que le Président Joseph Kabila avait accordé sans aucune difficulté le droit d'accès au territoire à Van Cau pour cause de "service rendu à la Nation", en référence au très juteux contrat signé sous l'impulsion de l'intéressé -alors Ministre Président de la Région wallonne- pour l'acquisition d'un bâtiment pour la représentation belge francophone à Kinshasa.
Du côté de JP Bemba, la Belgique va également lui délivrer un visa dès demain car, comme nous la confier le ministre des affaires étrangères Karel de Gucht, "M. Bemba est un danger pour le Congo, M. Van Cauwenberghe en est un pour la Wallonie, l'inverse n'est pas vrai".
Concrètement, du côté de Jean-Claude Van Cauwenberghe que nous avons rencontré ce matin au beau milieu des caisses (noires) des services de déménagements qui s'affairaient autour de son domicile, on nous confirme que "le départ est imminent. Nous attendons simplement les vérifications d'usage en ce qui concerne les caisses (sic) noires de l'avion pour Kinshasa. En effet, me sachant particulièrement en danger de mort, y compris en plein air, je veux m'assurer que les enquêteurs auront trace a postériori de la cause d'un éventuel crash aérien qui me viserait spécifiquement".
A notre question qui consistait à lui demander ce qu'il allait faire là-bas, le camarade carolo a répondu qu'il allait faire profiter ce grand pays de son expérience "en matière de bonne gouvernance" (sic) et qu'il allait, fort de ce qui est ressenti comme un succès sur place, investir dans l'immobilier kinois, "vraissembablement, par l'intermédiaire d'une structure que je baptiserai 'Immo Van Caungo' "
En ce qui concerne Jean-Pierre Bemba, l'intéressé nous a également confirmé son arrivée imminente en bord de Sambre mais nous a indiqué qu'il attendait "l'autorisation indispensable" pour le transport de son léopard jusqu'à sa nouvelle résidence belge et ajoute, dans son humour caractéristique, qu'il ne se sentira pas dépaysé puisque "au fond, je quitte un pays noir pour un autre".
Enfin, à propos de sa sécurité une fois au coeur de la région la plus dangereuse du Royaume, M. Bemba nous a assuré avoir reçu tous ses appaisements sur ce point puisqu'il prendra bien la présidence de l'intercommunale INGRETEC - convoitée par Jacques Van Gompel mais il s'agit d'une hypothèse exclue par les partenaires du PS à la Ville de Charleroi- et, qu'à ce titre, une milice, "encore plus performante que celle de l'ICDI", et "la grande caisse noire blindée de M. Van Cauwenberghe" seront mis à sa disposition.
En guise de conclusion, souhaitons bonne chance à nos deux héros dans leurs nouvelles aventures et saluons au passage le génie de ce nouvel échange de bons procédés entre Belgique et Congo.
D'après des témoignages convergents de la part de personnes proches des deux intéressés, l'on a appris que Messieurs Jean-Claude Van Cauwenberghe et Jean-Pierre Bemba se préparaient activement à échanger leurs positions respectives pour une durée indéterminée...
On le sait, les deux hommes sont dans la tourmente.
De son côté, Van Cau a visiblement reçu le coup fatal à sa carrière suite à l'affaire de la caisse noire mais il se dit désormais que son intégrité physique serait en danger.
En effet, ayant appris comme tout le monde l'existence d'une caisse noire qui aurait entre autres profité à certains pour s'adonner à une partie de chasse dans une République acceuillante de l'ex-URSS, les membres de la fameuse milice de l'intercommunale ICDI auraient été pris de jalousie en constatant qu'ils n'avaient en rien bénéficier des plaisirs de cette caisse.
Contacté ce matin par nos soins, un responsable de la milice carolorégienne a souhaité réagir: "nous confirmons notre énorme déception par rapport à ce que nous considérons comme une véritable injustice, surtout quand on connaît les services rendus à M Van Cauwenberghe par nos hommes. Ceci dit, nous n'avons pas encore décidé des actions à mener pour venger cette injustice, mais cela pourrait bien entendu se faire sous la forme du recours à la force".
Quant à Jean-Pierre Bemba, étant sous le coup d'un mandat d'arrêt pour "haute trahison" à la suite de la sortie de ses milices la semaine dernière à Kinshasa, il avait été annoncé voici quelques jours qu'il allait quitter le pays pour se réfugier en Europe, probablement au Portugal.
D'emblée, il faut savoir que Van Cau et Bemba s'était fréquenté à de nombreuses reprises dans le passé. Le carolo étant étudiant en droit à l'ULB et le congolais finalisant une licence à l'ICHEC, ils avaient en effet souvent eu l'occasion de partager une bonne bière au cercle "carolo" de l'ULB.
Cependant, loin des guindailles d'antan et de l'eau -ainsi que de l'argent sale- ayant coulé sous les ponts de la Sambre et du Congo depuis lors, nos deux futurs exilés s'étaient pour ainsi dire perdus de vue...jusqu'à ce que leur destin les rapproche.
En effet, selon nos sources, Messieurs Bemba et Van Cauwenberghe vont entamer dès que possible une période d'exil (politique) sous la forme d'un échange d'habitat.
Pratiquement, les deux hommes s'étaient inscrits il y a quelques jours sur le site taxistop pour sonder le service Homelink qui propose à tout un chacun d'échanger quelques temps son habitat avec celui d'un autre; et il s'avère en définitive que les deux protagonistes ont conclu un accord pour faire bénéficier à l'autre du confort et de l'appaisement de leur milieu de vie.
En clair, dès que les derniers détails seront finalisés, Jean-Claude Van Cauwenberghe rejoindra la résidence de Jean-Pierre Bemba à Kinshasa alors que ce dernier mettra le cap vers la résidence de l'(ex) homme fort de Charleroi.
Voilà qui est aussi un arrangement diplomatique rondement mené.
De fait, de source très fiable, nous avons appris hier que le Président Joseph Kabila avait accordé sans aucune difficulté le droit d'accès au territoire à Van Cau pour cause de "service rendu à la Nation", en référence au très juteux contrat signé sous l'impulsion de l'intéressé -alors Ministre Président de la Région wallonne- pour l'acquisition d'un bâtiment pour la représentation belge francophone à Kinshasa.
Du côté de JP Bemba, la Belgique va également lui délivrer un visa dès demain car, comme nous la confier le ministre des affaires étrangères Karel de Gucht, "M. Bemba est un danger pour le Congo, M. Van Cauwenberghe en est un pour la Wallonie, l'inverse n'est pas vrai".
Concrètement, du côté de Jean-Claude Van Cauwenberghe que nous avons rencontré ce matin au beau milieu des caisses (noires) des services de déménagements qui s'affairaient autour de son domicile, on nous confirme que "le départ est imminent. Nous attendons simplement les vérifications d'usage en ce qui concerne les caisses (sic) noires de l'avion pour Kinshasa. En effet, me sachant particulièrement en danger de mort, y compris en plein air, je veux m'assurer que les enquêteurs auront trace a postériori de la cause d'un éventuel crash aérien qui me viserait spécifiquement".
A notre question qui consistait à lui demander ce qu'il allait faire là-bas, le camarade carolo a répondu qu'il allait faire profiter ce grand pays de son expérience "en matière de bonne gouvernance" (sic) et qu'il allait, fort de ce qui est ressenti comme un succès sur place, investir dans l'immobilier kinois, "vraissembablement, par l'intermédiaire d'une structure que je baptiserai 'Immo Van Caungo' "
En ce qui concerne Jean-Pierre Bemba, l'intéressé nous a également confirmé son arrivée imminente en bord de Sambre mais nous a indiqué qu'il attendait "l'autorisation indispensable" pour le transport de son léopard jusqu'à sa nouvelle résidence belge et ajoute, dans son humour caractéristique, qu'il ne se sentira pas dépaysé puisque "au fond, je quitte un pays noir pour un autre".
Enfin, à propos de sa sécurité une fois au coeur de la région la plus dangereuse du Royaume, M. Bemba nous a assuré avoir reçu tous ses appaisements sur ce point puisqu'il prendra bien la présidence de l'intercommunale INGRETEC - convoitée par Jacques Van Gompel mais il s'agit d'une hypothèse exclue par les partenaires du PS à la Ville de Charleroi- et, qu'à ce titre, une milice, "encore plus performante que celle de l'ICDI", et "la grande caisse noire blindée de M. Van Cauwenberghe" seront mis à sa disposition.
En guise de conclusion, souhaitons bonne chance à nos deux héros dans leurs nouvelles aventures et saluons au passage le génie de ce nouvel échange de bons procédés entre Belgique et Congo.
2 commentaires:
Bien joué l'artiste ;o)
Bravo pour votre blog intéressant que je viens de découvrir. Au plaisir de vous retrouver sur http://journalpetitbelge.blogspot.com
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